Notre histoire

Il était une fois… La Maison Pariès

Jacques Damestoy, foundateur de la Maison Pariès

Dit « cadet », le jeune Jacques Damestoy, fils d’agriculteur, a un avenir tout tracé. Il travaillera à la ferme. Mais à l’adolescence, la fièvre typhoïde le laisse trop faible pour les travaux agraires et rebat les cartes. Puisque la terre ne veut pas de Jacques, Jacques prendra le chemin de la ville. Direction Bayonne, capitale du chocolat, où il est engagé comme allumeur de réverbère par la régie municipale. Un soir, alors qu’il se trouve en haut de son échelle, la potence cède. La chute le laisse sans connaissance… sur le pas de porte de Madame Cazenave, célèbre chocolatière bayonnaise. Elle lui porte secours et fait vœu, s’il s’en sort, de l’embaucher. Le lendemain, il est à pied d’œuvre. Chose promise, chose due, c’est ainsi que Jacques Damestoy, fondateur de la Maison, fit ses premières armes de chocolatier durant 5 ans chez les Cazenave.

  • 1895 - 1913

Marié depuis 1892 et père de quatre enfants, ce double rescapé réalise enfin son rêve : devenir son propre patron. Après avoir ouvert sa première boutique rue Victor Hugo, il fait construire des ateliers : un bâtiment pour la chocolaterie, un pour la confiserie, un entrepôt-grilloir pour le cacao, ainsi que des logements pour les ouvriers et une partie de sa famille. Le succès de ses chocolats et Kanougas® (caramels tendres créés en 1905) est tel qu’il ouvre une seconde boutique au n°31 de la même rue.

  • 1914 - 2000

Son fils Martin le rejoint à la fabrication, tandis qu’il confie à ses filles la gestion de nouvelles boutiques, à Catherine celle de Saint-Jean-de-Luz, à Louise celle de Biarritz. Puis c’est au tour de la 3e génération de rentrer en scène. Robert Pariès, le fils de Catherine, a hérité de la passion chocolatière de son grand-père et de son inventivité. À Tolède dans les années 30, il s’initie au secret du délicat « touron » espagnol et apprend à en décliner subtilement les différents parfums. Du gâteau basque il devient le maestro intransigeant, goûtant et re-goûtant sa préparation jusqu’à l’obtention de la perfection. Et, en 1948, il donne naissance au «Mouchou®», délicieux «macaron» à sa façon qui est aujourd’hui une des spécialités du Pays Basque. À la même période il développe une gamme de glaces et de sorbets plein fruit.

Robert Pariès devant la Pâtisserie en 1945
Françoise Pariès devant un magasin Pariès en 2020
  • Depuis les années 2000

Au début des années 2000, Robert laisse les rênes de la maison à sa fille Françoise et à son gendre, Alain Girardot. Dynamiques et pleins d’idées, ils développent fortement l’activité de la Maison en continuant l’innovation et sans transiger sur ses fondements : qualité des matières premières et savoir-faire artisanal.

Fort du succès des boutiques de Saint-Jean-de-Luz et de Biarritz, ils s’installent également à Bayonne en 2002, à Socoa (Urrugne) en 2009, où de nouveaux ateliers de production et les bureaux sont regroupés. Puis suivent les boutiques de Paris, San Sebastián en Espagne, et, dernières en date, celles de Bordeaux et d’Espelette en 2019.

La Maison s’agrandit, pas question, fidèle aux préceptes de Robert Pariès, de transiger sur la qualité des matières premières et le savoir-faire artisanal qui depuis toujours ont fait de cette « Entreprise familiale centenaire » et « Entreprise du patrimoine vivant », le fleuron d’une authentique gourmandise.

Circuits ultra-courts et filières locales pour le lait, la farine, les œufs, les fruits, producteurs de qualité pour les douces amandes Marcona de Catalogne et les noisettes IGP du Piémont : l’équipe des « géo trouvent tout » de la Maison met son point d’honneur à sourcer le dessus du panier d’un approvisionnement éco-responsable.

Un engagement et une philosophie qui va crescendo. Françoise et Alain, ont monté une coopérative à Madagascar d’où, d’ores et déjà, les fèves de cacao arrivent en direct à l’atelier de transformation d’Urrugne. Dans ce petit village, à 15 minutes de Saint-Jean-de-Luz, ils ont aussi planté des milliers de noisetiers dont la première récolte est attendue cette année et qui permettra de couvrir l’ensemble des besoins de la Maison.

Coopérative de Madagascar

Atelier de transformation d'Urrugne

  • aujourdhui

Aujourd’hui ils cultivent leur passion et c’est à Céline, fille de Françoise, cinquième génération, de continuer à écrire la saga familiale, alors à elle le dernier mot : « Faire rimer tradition et innovation, progresser, encore et toujours, pour vous offrir le meilleur, c’était le rêve de Jacques Damestoy, celui de mon grand-père Robert Pariès. Françoise et Alain le font vivre au-delà des océans avec nos cacaoyers de Madagascar et au plus près de la Maison avec le verger de nos noisetiers. Et toutes nos équipes, se démènent pour que chaque jour ce rêve devienne concret dans nos boutiques ».

« Bienvenue dans la famille, bienvenue dans le monde de Pariès où la gourmandise est une kalitatea basque qui se partage de génération en génération. »

Celine MARTIN PARIES